DECENTRALISATION EN FRANCE
La décentralisation est obligatoire. Elle est dictée par la peur du déclin comme conséquence prévisible d'un centralisme excessif. Petit à petit, à partir de 1984, le pouvoir central a compris, à contre-coeur, que s'il ne décentralisait pas, il courait tout droit à la catastrophe économique. En1988, ce risque est toujours présent, car l'Ile de France représente un quart du produit total de la France et cet écart entre Ile-de-France et les régions va en s'accentuant.
Lorsque le pouvoir central a cherché à faire disparaître la langue Occitane, parlée par six millions d'individus, il a commencé à la faire considérer comme un patois inutile. Quand la langue eut presque totalement disparu et qu'il ne resta plus que l'accent, il s'attaqua à celui-ci qui fut alors considéré comme vulgaire, inutile, inférieur etc. Résultat : les gens ayant honte de leur accent, ils ne prenaient plus la parole, d'où, frustration et manque de dynamisme. Comme Bourdieu le dit dans son livre : CE QUE PARLER VEUT DIRE : "...seul celui qui a la parole a le pouvoir de décision..." La perte du pouvoir de décision conduit à un manque de dynamisme.
DANSE AVEC LES LOUPS (film)
J'ai aimé et j'ai aussi été mal à l'aise. Je n'aime pas aimer les Indiens confortablement assis dans mon fauteuil de cinéma.
DEMOCRATIE ET ETHNISME
Au départ, les mouvements de libération nationaux oeuvrent toujours pour la réalisation de leurs idées et revendications culturelles dans le strict respect des règles de la démocratie
C'est le pouvoir central de l'ethnie dominante qui ne respecte pas l'esprit de ces régles démocratiques. Il les manipule, les transforme et les dénature pour les rendre inopérantes pour les minorités.
LIBERTE D'OPINION ET DE PRESSE
rendue inopérante dans la mesure où les médias nationaux refusent de passer au taux d'écoute normal la culture, la langue et les revendications des minorités.
LIBERTE DE RASSEMBLEMENT
rendue inopérante dans la mesure où toutes les associations à vocations culturelle ou politique des ethnies minoritaires sont infiltrées par la police ce qui rend l'atmosphère irrespirable et tout travail positif impossible.
Actuellement, aucun état ne peut donner à d'autres de leçons de démocratie. Tous, sans exception, ont réussi plus ou moins à museler la liberté d'expression et la liberté politique de leurs minorités. Et surtout il existe entre eux une connivence et un momus vivendi. (je ne dis rien sur les Irlandais mais vous ne jetez pas d'huile sur le feu à propos des Basques)
DEMOGRAPHIE
Question : La courbe démographique des ethnies occidentales est en baisse. Par contre, celle des ethnies du tiers-monde est en hausse. La nature ne procèderait-elle pas ainsi à une sorte de compensation qui pourrait permettre aux ethnies les plus faibles de garantir leur survie ?
Réponse : Je pense qu'il n'y a pas de règle générale à ce sujet. Il peut y avoir à la fois déclin numérique et déculturation : c'est le cas de nombreuses ethnies primitives vouées à une disparition prochaine à moins que des mesures de protection ne soient prises. Il peut aussi y avoir des cas où l'ethnie acculturée connaît une hausse démographique.
DESINFORMATION
Chaque Etat, quand on lui reproche une manipulation de l'information, répond que c'est pire chez le voisin. Cela est vrai, dans la mesure où, en Occident on ne risque pas la prison pour avoir critiqué un chef d'état, (comme dans certains états africains) et faux dans la mesure où les démocraties occidentales atteignent le même taux de neutralisation des populations avec des méthodes plus subtiles et moins coercitives telle la manipulation de l'opinion publique par le contrôle des médias.
DESINFORMATION
Il y a une catégorie d'événements où tout est dit, où tout circule, où rien n'est caché et puis il y en a une autre où rien n'est dit et où tout est manipulé. Et cela dans tous les états. En U.R.S.S., comme en France ou aux USA, un accident de voiture, un crime passionnel, un hold-up sont relatés et débattus par les médias sans manipulation. Mais dès qu'il s'agit de politique intérieure ou extérieure la désinformation et la manipulation au nom de la sacro-sainte raison d'état sont de mise.
DESINFORMATION
Il faudra quelques décennies pour que les citoyens trouvent un antidote à la désinformation.
J'avais pensé que l'éducation, le savoir, l'habitude de la connaissance scientifique étaient la solution mais je ne le crois plus.
L'éducation est tout à fait capable de promouvoir elle aussi la désinformation.
DESINFORMATION
Parler de la désinformation ne l'arrête pas au contraire ça l'absout.
DESINFORMATION
La dénonciation de la désinformation est devenue une désinformation de plus, c'est-à-dire une farce hypocrite. On disserte de plus en plus sur la notion de désinformation. La gauche comme la droite. Et pourtant je n'ai pas l'impression qu'on avance beaucoup. Je ne crois pas que la désinformation soit une question d'images en "direct" mais une question d'explication et de pluralité de points de vue. S'il n'y a qu'un seul point de vue l'information est de la propagande, s'il y en a plusieurs, c'est de l'information.
DESINFORMATION
Pour noyer la désinformation certains théorisent en disant que tout est désinformation. Je ne marche pas. Un discours qui contient cinq sons de cloche contient moins de désinformation qu'un discours qui n'en contient qu'un seul.
DESINFORMATION (1988)
Le public n'est pas si naïf que ça et aujourd'hui il commence à se demander ce qui fut vrai et ce qui fut faux.
Le massacre des Arméniens par les Turcs vrai ou faux ?
les Turcs disent faux les Arméniens disent vrai,
les charniers en Algérie vrais ou faux ?
les morts de la Place Tien en Men, vrai ou faux ?
le million de morts de l'Afghanistan déclarés par Kouchner vrai ou faux ?
les quatre millions de morts du Cambodge, vrai ou faux ?
si vrai comment se fait-il qu'un Pol Pot génocide, assassin trouve assez de partisans pour reprendre la lutte ?
Tout cela est très grave car si on ment partout les gens risquent de prendre des réalités, tel le génocide des Juifs, pour des mensonges aussi.
Si on a menti sur la Roumanie pourquoi n'aurait-on pas menti pour l'holocauste ?
Je propose donc qu'une déontologie stricte de l'information s'installe au niveau des médias.
DESINFORMATION (1989)
Renault et Cabrel censurés à la télé et à la radio.
Qui sait que Cabrel est pro-occitan ?
Qui sait que Renaud défend les minorités et les basques ?
Par contre tout le monde sait qu'Aznavour défend l'Arménie
et Guy Beart le Liban.
DESINFORMATION (1989)
Un argument que j'entends souvent quand on dénonce la désinformation en France et en Occident est que c'est pire ailleurs. Ceci est vrai. En Turquie on ne peut pas parler des Kurdes, en URSS, la censure existe toujours.
Dans certains pays africains on ne peut pas critiquer le président ou le régime sans risquer d'aller en prison etc… Ceci dit, un tel argument n'est pas une excuse valable. Ce n'est pas parce que votre voisin est un voleur que vous devez voler aussi ; d'autre part on ne peut pas comparer le taux de désinformation entre certains pays du tiers monde et les pays occidentaux sur la base de la liberté d'expression car les pays occidentaux ont depuis la guerre développé une technique de désinformation et de manipulation des opinions très subtile qui ne nécessite pas la censure directe mais atteint un haut degré de cohésion ethnocentrique et de muselage des opinions minoritaires.
DESINFORMATION (1989)
5 novembre 1989
A la télé anglaise, la BBC, vu de Dunkerque à l'hôtel une émission sur la presse et son droit ou pas de tout dire sur tous les sujets tabous "sensitive issues". En France une telle émission est peu probable. L'état ne veut sur certains sujets que sa version de la vérité il croit savoir ce qui est bon pour les français à savoir et à ne pas savoir. C'est dommage.
DESINFORMATION (1989) LES EVENEMENTS DU PANAMA
La presse occidentale passe sous silence le vote à l'O.N.U et la condamnation des USA par l'O.U.A..
La presse passe sous silence les combats dans les rues de Panama ; nulle part il n'est question des morts et pourtant de source panaméene il y en eut plus de 1200. Où est le droit international ?
DESINFORMATION (1990)
J'ai une grande antenne parabolique avec laquelle je capte les Etats unis, l'Angleterre, l'Italie et la Russie.
Les informations françaises passent à 8 heures. Les anglais qui ont un décalage horaire d'une heure passent leurs informations de 20h à 21 h. Les Américains 1 heure plus tard. Ainsi, j'écoute les trois et je note les différences. En voici.
Au sujet des émeutes en Roumanie (le 18) :
la BBC annonce des troubles à Timisoara ville située sur un territoire habité par la minorité hongroise.
Les Français ne mentionnent pas la présence de la minorité hongroise et parlent du peuple Roumain qui se révolte.
DESINFORMATION (ça ne paye pas )
Il faudrait que le pouvoir se rende compte que la désinformation et le muselage de l'information vont à longue échéance à l'encontre des chances de survie des ethnies qui les pratiquent car ils coupent les ailes au dynamisme créatif de l'ethnie qui en use. Ils chloroforment l'opinion face à la réalité ; l'exemple le plus flagrant est l'URSS.
Ce n'est pas parce qu'on informera un peuple en lui disant que la présence de son armée n'est ni souhaitée ni aimée dans tel ou tel territoire que ce peuple voudra quitter ce territoire. Par contre il saura de quoi il retourne et plus tard il ne tombera pas de haut face à des événements qu'il ne contrôlera plus.
DESINFORMATION (de quelques individus )
Je n'aime pas Wiesel parce qu'il se sert de ses larmes pour bloquer la discussion.
Je n'aime pas Le Pen, car il se sert de la peur pour arrêter les arguments.
Je n'aime pas Reagan parce qu'il se sert de Dieu pour couper court à la discussion.
Tous désinforment.
Moi j'aime la vérité, la confrontation des points de vue.
Ainsi sur le plan diffusion de l'information j'aime Albert Memmi et son analyse du sionisme qui rompant avec le cosmopolitisme à la mode me semble d'autant plus convaincante qu'elle est respectueuse des droits des minorités sous toutes les latitudes
DESINFORMATION (débat public nécessaire)
Il serait important qu'il y ait aujourd'hui un débat au parlement ou un conseil des ministres consacré à la désinformation et dans ce débat il faudrait :
a) reconnaître officiellement la réalité de la désinformation et de ses mécanismes ;
b) peser les avantages et désavantages à courte et à longue échéance de la poursuite ou non de la désinformation
(ce serait positif si quelqu'un soutenait la thèse disant que l'usage de la désinformation et de la manipulation de l'opinion n'est pas obligatoirement avantageux pour l'ethnie française car il démobilise un certain public et anesthésie l'état qui se complait alors dans la facilité d'une politique basée sur le mensonge).
DESINFORMATION (DEC 88)
Numéro de "Résistance" sur l'Afghanistan, vendredi 22 décembre1988.
Incroyable ! ils ne s'en cachent même plus. Adieu le prétexte de la médecine sauf pour deux images et un couplet sur l'alibi vaccination. Les M.S.F. l'avouent. Ils sont en Afghanistan pour faire de la politique, pour intervenir, pour combattre le communisme, pour faire la guerre.
Il y a le baroudeur de Djibouti qui ne connait rien à la médecine et qui est venu encadrer des moudjaïdins.
Il y a les analyses, toutes, sans exception, parlant d'implantation, de présence européenne etc.
On se croirait revenus au temps de missions civilisatrices qui partaient en avant poste juste avant que l'armée n'intervienne.
DESINFORMATION (1991)
Tout le monde proteste et crie à la désinformation mais personne ne dit : il ne fallait pas dire "peuple Koweitti" mais "population Arabe vivant au Koweit.
DESINFORMATION (démocratie et violence)
La démocratie et l'information sont intimement liées. Il n'y a pas de démocratie sans liberté de l'information.
A) Supposons un Etat de dix millions d'habitants dont sept millions appartenant à l'ethnie dominante et trois millions à des ethnies minoritaires. Les sept millions sont à l'aise, on enseigne leur langue, on autorise leurs associations, et on défend, sur le plan international, leur culture et leur expansion économique. Pour ces sept millions d'habitants tout va bien, ils diront donc : il y a des élections libres, c'est la démocratie, la majorité décide. Par contre, pour les trois millions de tenants des minorités à qui on refuse le droit de parler leur langue, dont les associations sont contrôlées par la police et le territoire transformé en réserve pour touristes, ils affirmeront à juste titre, qu'ils ne sont pas en démocratie.
B) Il est dit que la violence est inexcusable dans un Etat où les règles démocratiques permettent l'usage du droit de vote.
Je ne suis pas d'accord, le droit de vote jouant toujours en faveur de la majorité et la majorité étant toujours celle de l'ethnie dominante. Quand les ethnies minoritaires se rendent compte qu'elles n'ont aucune chance de voir leurs revendications aboutir et leurs discours écoutés par la voie démocratique, leur révolte devient légitime.
C) Pour qu'il y ait démocratie, il faut aussi qu'il y ait, pour les minorités, certaines conditions, dont la liberté de la presse et des médias, la possibilité de s'exprimer et de s'associer, de présenter des candidats etc.
Ces conditions, dans les démocraties occidentales, existent pour l'ethnie dominante mais elles n'existent pas ou très peu pour les ethnies minoritaires. Le pouvoir de l'ethnie dominante contrôle l'information et ses services secrets infiltrent, noyautent et paralysent la libre expression des mouvements minoritaires ; ce qui crée une société en forme de trompe-l'oeil : un "Canada dry" qui ressemble à de la démocratie, qui a les apparences de la démocratie, mais qui n'est pas de la démocratie.
C'est simple, la liberté d'opinion et de presse est rendue inopérante dans la mesure où les médias nationales refusent de passer au taux d'écoute normal la culture, la langue et les revendications des autres peuples qui composent la France et la liberté de rassemblement est rendue inopérante dans la mesure où toutes les associations à vocation culturelle et politique des ethnies minoritaires sont parfois infiltrées par la police ce qui rend l'atmosphère irrespirable
D) Au départ les mouvements de libération nationaux oeuvrent toujours pour la réalisation de leurs idées et revendications culturelles dans le strict respect des règles de la démocratie et c'est le pouvoir central de l'ethnie dominante qui, ne respectant pas ces règles démocratiques, les manipulant, les transformant et les dénaturant, pour soumettre les minorités, finit par les rendre inopérantes tant et si bien que le pouvoir central pousse littéralement les minorités à recourir à la violence.
DESINFORMATION ( l'extrême droite et l'extrême gauche)
Je suis de gauche (je crois qu'il existe dans certaines conditions une oppression de classe et qu'il faut la combattre). Cela étant, il y a dans les médias une désinformation et une censure en ce qui concerne les idées d'extrême droite et d'extrême gauche. Leurs points de vue, leurs positions en politique intérieure et extérieure, leur vision du monde sont schématisés, ridiculisés, condamnés sans argumentation et je le déplore ; on peut être contre, mais il faut dire pourquoi, argumenter et surtout laisser à l'autre un temps d'antenne et de parole pour argumenter aussi.
DESINFORMATION (envers les minorités nationales)
En ce qui concerne la vie, l'épanouissement et le droit des citoyens appartenant aux cultures minoritaires en France c'est-à-dire plus de quinze millions (basques, corses, occitans, flamands, catalans etc) je suis persuadé :
- que des milliers d'informations sont supprimées des médias
- que des milliers de point de vues énoncés dans des émissions sont occultés dès qu'ils concernent le droit des minorités
- que, dans les interviewes, des questions ne sont pas posées, et ce, volontairement
- que des sujets sont interdits
- que des comparaisons entre les situations ethniques des états européens sont soigneusement évitées
- que dans les émissions où l'on demande l'avis du public par téléphone toutes les questions qui se réfèrent aux minorités ne sont jamais prises en compte
- que lors de sondages on évite toujours de faire des divisions ethniques donnant à toutes les conclusions la même finale : les Français, et jamais les Bretons, etc…
- que la distribution de subventions culturelles est faite d'une façon à 100% discriminatoire et en contradiction totale avec la charte des droits de l'homme de l'ONU
- que tout débat public sur le droit à l'indépendance des cultures minoritaires est sciemment éliminé ou manipulé
- que le passage sur les antennes et la télé des chansons occitanes, basques, etc est carrément censuré
- que tous les militants et sympathisants autonomistes capables de promouvoir leur culture sont fichés et souvent manipulés pour être : soit récupérés, soit déconsidérés
- que toutes les associations culturelles qui défendent les cultures minoritaires sont, dans la mesure du possible, infiltrées
- que la retransmission dans les médias de certains sports (le jeu de boule, la pelote basque, la corrida, etc… ) est occultée et que l'indice d'écoute n'a jamais été pris en compte
- que les médias nationaux sont tous sans exception placées sous la direction d'individus dont l'une des consignes claire est de supprimer le droit à l'expression des cultures minoritaires
- que dans les débats certains point de vue sont occultés
- que le but de toutes ces actions est de faire croire aux habitants que l'unité nationale est là pour rester.
- que les frontières de la France sont immuables, que tous les personnages qui y habitent sont triés à partir du critère ethnique.
Je maintiens que tout ça est voulu, concerté et décidé au nom de la raison d'état entre le gouvernement et les services secrets.
DESINFORMATION (et cultures minoritaires )
Il faut réclamer auprès des médias officiels une plus juste répartition du temps d'antenne nationale au prorata des cultures minoritaires et un temps d'antenne locale complet pour au moins une radio et une télé sur leurs territoires respectifs.
Actuellement, sous prétexte de défendre la langue française et la francophonie, on tue les langues minoritaires. La question qu'on peut se poser est celle-ci : cette acculturation découle-t-elle d'un ethnocentrisme inconscient et naturel du pouvoir ou est-elle le résultat d'une politique délibérée et concertée ?
Face au rouleau compresseur des médias de l'ethnie dominante, les minorités culturelles doivent se rendre compte que ce n'est pas avec leurs petits journaux et réunions de boyscouts à 99% infiltrés qu'ils réussiront à survivre, à sortir la tête hors de l'eau. Il leur faut :
A) Crever tous les abcès, clarifier leurs options.
B) se concerter, s'unir.
DESINFORMATION (et personalités )
Les personnalités qui passent à la télé et qui abondent dans le sens des campagnes de désinformation et de manipulation de l'opinion publique ne sont pas en général des désinformateurs conscients mais des individus manipulés malgré eux. Après un attentat et après que les médias aient donné le ton général, la pression est si grande qu'il est difficile à une personne normale ou à une personnalité quelconque du monde artistique de ne pas emboîter le pas et encore moins d'aller à contre-courant ; très rares sont ceux qui, dans une atmosphère de lynchage arrivent à garder et conserver l'esprit clair.
DESINFORMATION (et guerre)
Plus la désinformation est forte, plus les risques de guerre sont grands, car plus les points de vues des forces en présence sont tissés de mensonges et éloignés de la réalité et plus le fossé entre les ethnies et leur ethnocentrisme est difficile à combler.
DESINFORMATION (et le poids des morts)
Dans la même semaine ou dans le même mois, supposons que surviennent un massacre au Burundi, une émeute au Sénégal, un tremblement de terre en Arménie, une manifestation réprimée en Chine et en Georgie, des émeutes noires à New York, huit enfants tués par balles en Israël dans les territoires occupés, une fille Israëlienne violée et tuée en Cisjordanie, la mort de trois baleines dans la banquise, la mort d'une petite fille dans un tremblement de terre, le massacre de quarante cinq paysans au Pérou. La question sera : qu'est-ce qui fait que certains de ces sujets prendront le pas sur les autres, c'est-à-dire que certains morts compteront double, voire triple ? Réponse : la désinformation (le contrôle, le filtrage de l'information).
DESINFORMATION (et le président)
Le président Mitterrand, en diverses occasions, a tenu des propos tels que :
"Nos langues, nos cultures européenes sont en péril et la disparition d'une langue est la disparition d'un peuple " (27 juillet, Nouvel Observateur).
Il a aussi dit que tout peuple avait le droit de mener son destin.
Alors je ne comprends plus. Expliquez-moi.
Ou bien le président sait de quoi il parle quand il fait usage du mot peuple, alors pourquoi ne reconnaît-il pas l'existence effective des peuples Basque, Breton, Occitan ?
Moi je préfère tirer la conclusion qu'il ne faut jamais faire confiance à la parole d'un chef d'Etat car il ne la tiendra jamais à moins que les rapport de force ne l'y obligent.
DESINFORMATION (et lutte des classes)
Au siècle dernier, la désinformation concernait la lutte des classes (il fallait faire passer les communistes pour des anti-sociaux). Il était interdit de parler ou de montrer des images de grèves ou de manifestations. Aujourd'hui cette censure est de l'histoire ancienne, la désinformation joue surtout envers les revendication des minorités ethniques. Peu de discours, peu de manifestation, et aucun débat sur le sujet ne sont admis.
DESINFORMATION (et la paix)
Quand les hostilités entre deux ethnies sont déclarées
parce qu'il y a nécessité de mobiliser les haines, la désinformation devient une arme normale ; quand la guerre est terminée, la désinformation continue. Le discours du vainqueur consiste alors à noircir le vaincu qui devient responsable de tous les crimes de guerre, et de faire oublier les crimes du combattant vainqueur. Il y a alors désinformation (on n'a jamais parlé du bombardement de Dresde, par exemple qui a fait trois cent mille morts civils )
DESINFORMATION (exemples )(1989)
Désinformation
Sur les grands débats de la communication qui se situent à l'UNESCO, où les Etats du monde discutent du droit de saturer, par satellites ou par cables, leurs opinions publiques. Débat qui aboutira à l'acculturation de centaines de cultures minoritaires.
Désinformation
Quand quatre immeubles brûlent dans le18ème arrondissement de Paris, font vingt morts, presque tous immigrés, et que la presse n'en parle pas.
Désinformation
Sur l'histoire de France quand on gomme la collaboration, les exactions et la torture en Algérie ou qu'on remonte l'existence de la France dans le temps à une époque où sur les 8O % du territoire personne ne parlait le français.
Désinformation
Quant au vrai visage des médias qui ne représentent pas la population à qui elles s'adressent, il suffit de lire le Who's Who de la presse pour s'apercevoir qu'elle est étatisée et que sous les déguisements de journalistes indépendants on trouve souvent des employés d'état.
Désinformation
Par le silence. Peut-être une des plus dangereuses car ne pas parler d'un événement pour l'étouffer est grave. C'est le cas, par exemple, lorsque le pouvoir demande aux médias de ne pas parler des terroristes car ce serait leur faire de la publicité et que c'est ce qu'ils recherchent. C'est un précédent qui ouvre la porte à toutes les censures.
Désinformation
Par l'ignorance et l'indifférence envers, par exemple, les chants d'un peuple simplement parce que la majorité des journalistes ou des présentateurs n'étant pas de cette minorité, ils n'en ressentent pas la nécessité.
Désinformation
presque surréaliste quand le pouvoir Stalinien en URSS gomme l'existence de Trotski au point même de faire retoucher les photos où il figurait.
Désinformation
en ce qui concerne les options autonomistes légitimes des Basques, Bretons, Corses, Catalans, Occitans, Alsaciens, Flamands représentant en tout une population de15.000.000 d'habitants, et qui se trouvent exclus des médias et donc du débat public. Tant qu'ils ne bougent pas on n'en parlera pas, comme s'ils n'existaient pas et, s'ils bougent alors on déclenche le mécanisme du discours affectif anti-terroriste et c'est le chapelet de condamnations et de superlatifs qui gomme tout débat et amène à la violence.
Désinformation
en politique extérieure où deux réalités se chevauchent : celle des services secrets et celle des discours officiels.
Désinformation
elle s'appuie et se nourrit de l'ignorance, de l'hypocrisie et du petit manuel des idées reçues. (à ne pas déranger)
Désinformation
sur l'Afrique. Discours officiels : ce sont des états indépendants avec des politiques indépendantes.
Réalité des services secrets : nous contrôlons à 90 % toutes les décisions politiques intérieures/extérieures et économiques de ces états par l'intermédiaire des gens que nous manipulons.
Désinformation
à la télé, dans le maniement du ton, du choix des mots, du montage du commentaire et du moment où on passe l'information. Exemple : un attentat en Corse sera commenté, analysé à telle époque tout-à-fait autrement qu'à telle autre époque selon que le pouvoir sera dans une période électorale, sans tension ou autre.
Désinformation
ethnologique et universitaire envers certains mots clefs pour lesquels on évite toute définition ou recherche de définition. Ainsi les mots "peuples" et "cultures" bien qu'ils soient quotidiens, on en ignore encore leurs significations car si on s'aventurait à en donner une, quelle qu'elle fut il y aurait contradiction entre leur réalité et la politique.
Désinformation
concernant la véritable réalité de l'économie mondiale où il n'est pas dit que vingt pays occidentaux affament consciemment ou inconsciemment le tiers monde tout en abreuvant leurs opinions publiques de discours sur la charité et où deux cents multinationales appuyées par leurs états respectifs agissent à leur guise pour faire la pluie et le beau temps dans le tiers monde.
Désinformation
sur le racisme dans lequel on mélange droit à l'intégration et droit à la différence dans le souci de ne pas perdre des électeurs. Ainsi, certains diront que le FLNC est raciste parce qu'il n'aime pas les français, et le FLNC dira que la France est raciste parce qu'elle n'accepte pas la différence Corse.
Désinformation
en ce qui concerne les droits de l'homme, quand la gauche mobilise les médias pour l'expulsion de 20 Iraniens mais passe presque sous silence et trouve normale l'expulsion et la rafle de 50 Basques (1988).
Désinformation
dans les médias sur France-Culture et France-Musique où on privilégie d'une manière honteuse, la musique de la langue du Nord et où on occulte sciemment la culture d'un tiers de la population (1988).
Désinformation
sur les sondages L'audimat ne nous donne pas les résultats par région. Les résultats s'appellent toujours "la France et les français". Ainsi on saura que 30 % des français se curent le nez ou pensent que le Français est la plus belle langue du monde mais on aura rarement la réponse décomposée en pourcentage d'occitans ou de bretons etc.
DESINFORMATION (face à l'opinion publique)
Les forces de libération ethnistes étant souvent en osmose avec l'opinion publique de leur population ethnique pour le pouvoir impérialiste le contrôle de cette opinion publique devient nécessaire. C'est la raison pour laquelle il est important pour lui d'avoir une stratégie de la désinformation.
DESINFORMATION (gagne du terrain)
L'information file un mauvais coton. Le mensonge et l'hypocrisie gagnent du terrain, le véritable débat d'idées est escamoté, les slogans remplacent la discussion, les déclarations unilatérales interdisent le doute et la recherche de la vérité. Certains pays du tiers monde ne se cachent pas et usent de la force. Les Russes ont eu le KGB et ce n'est pas fini. La France et les démocratie occidentales voudraient faire croire à la liberté de l'information ; en réalité ils arrivent au même résultat de contrôle de leurs opinions publiques en usant de la désinformation sauce "il faut tout dire", de la manipulation et de l'infiltration de leurs médias.
DESINFORMATION (l'image du pouvoir)
Les télévisions U.S., francaises, anglaises et allemandes etc., produisent et diffusent de plus en plus de feuilletons dans lesquels les héros sont des policiers. Il y a : Columbo, Starsky et Hutch, Kovak, deux flics à Miami, etc.
Faut-il croire que ces feuilletons sont le résultat d'une demande naturelle du public qui se verrait comme un héros flic. C'est faux : le héros type que le public aimerait voir à la télé c'est lui-même c'est-à-dire le " monsieur tout le monde " devenu héros. Donc quand sept héros sur dix sont des flics, il y a manipulation de l'opinion de la part du pouvoir pour faire aimer et accepter sa police et son pouvoir.
Je réclame donc un débat pour savoir comment et pourquoi tant de feuilletons encensent la police par rapport à d'autres métiers.
DESINFORMATION (et la CNCL) (1987)
J'accuse la C.N.C.L.
1°) de favoriser une ethnie, une culture, en l'occurence l'ethnie française face aux autres composantes ethniques du territoire
2°) de ne pas avoir protesté contre le transfert de Sampiero Sanguinetti, qui à FR 3 Corse, a fait son devoir en essayant de montrer aux Corses le point de vue des indépendantistes qui ont l'appui d'une partie importante de la population et qui à ce titre, ont droit à la diffusion de leur point de vue.
3°) de ne s'être soucié en aucune manière si, sur l'ensemble du territoire français, les médias couvraient décemment et à valeur d'indice d'écoute normal les cultures et les langues des minorités nationales : les Occitans, les Basques, les Corses, les Catalans, les Alsaciens etc en tout 20 millions d'habitants, et au contraire d'avoir mis des obstacles à leur expression.
4°) de favoriser davantage l'expression de la culture Québéquoise, Wallonne et Suisse française que celle de populations vivant sur le territoire français de cultures Corse, Occitane etc.
Je profite de cette remarque pour faire observer que même en Grande-Bretagne et en Espagne, deux des Etats les plus centralistes d'Europe avec la France, il y a des télés et des radios régionales qui défendent les langues régionales.
(Il est vrai que ces états ne pouvaient, à cause de la pression des forces ethniques locales, faire autrement)
En conclusion, je condamne la CNCL, pour désinformation, manquement grave aux respects des droits de l'homme et des peuples des Nations Unis article 27.
DESINFORMATION (le bulletin d'information) (1990)
L'information à la télé, pour ceux qui l'analysent en France, est devenue une farce ressemblant à ces émissions ponctuées d'une bande sonore de rires ou d'applaudissements pré-enregistrés ou encore à ces jeux lors desquels le public est sermonné avant pour qu'il rit, batte des mains ou applaudisse quand le signal "aplaudir" apparaît sauf qu'ici on est supposé pousser aussi des cris d'horreur et vociférer de colère et d'indignation.
Exemple : le Liban (pauvre Liban !!!)
le Colonel Khadafi (horrible ! fou ! bouuuuh !) etc…
DESINFORMATION (le Liban ) 1987
Prenons un événement d'actualité, par exemple "la guerre du Liban "et analysons comment fonctionne la désinformation par rapport à un public ordinaire qui regarde la télé et lit son journal assis dans un fauteuil.
Entre juillet et septembre la Première chaine, Antenne 2, FR 3, la Cinquième chaine, l'Evénement du jeudi, le Nouvel Observateur, Le Monde et 98% de la presse régionale ont tous chanté exactement et à très peu de variations près la même chanson :
Liban libre, pauvre Liban attaqué par la Syrie, Liban martyr, le peuple libanais souffre.
La Syrie bombarde d'innocents chrétiens défendus par un courageux Aoun. Le peuple du Liban veut être libre mais il ne le peut pas. Il est opprimé, envahi, convoité par la méchante Syrie - chantons tous ensemble avec la larme à l'oeil : Liban libre - la France va voler au secours du Liban -
La France est là pour secourir les blessés etc etc etc…
Toutes ces informations oublient ou escamotent trois faits :
A) Ce n'est pas la Syrie qui a attaqué ; il y avait statu quo et c'est le général Aoun qui a décidé d'attaquer après avoir fait le plein d'armes et lancé une guerre qu'il appela guerre de libération nationale en pensant que le titre suffirait à lui en donner la réalité
B) Quand on dit : "la France est pour tous les Libanais "c'est faux. Elle est contre les Libanais alliés des Syriens qui représentent la majorité de la population donc elle est contre la majorité des Libanais.
C) Il n'y a pas de peuple Libanais, le peuple Libanais fait partie du peuple Arabe au même titre que la Syrie donc la Syrie pourrait être libanaise comme le Liban pourrait être Syrien, comme la Normandie est française.
Alors voilà la question :
Pourquoi l'Evénement du Jeudi, le Monde, le Nouvel observateur, ont-ils menti ? Raison d'état ?
DESINFORMATION (les sports à la télé ) (1988)
Le jeu de boules, pourtant joué par plus de monde en France en France que le tennis, ne passe que très rarement à la télé, idem pour la pelote Basque. Il est indéniable que la cause en est que leur épicentre se trouve dans les cultures Basques et Occitanes.
Exceptionnellement, quand on décide de montrer une partie de boules à la télé la partie se joue à Lyon ou à Paris : championnat de jeu de boules : première partie à Lyon, seconde à Paris.
Désinformation aussi envers la tauromachie. C'est simple, si on suppose qu'il faut parler des spectacles qui attirent du monde, alors il faut consacrer davantage de temps à la Féria de Nîmes qu'à la fête du quatorze juillet à Paris.
DESINFORMATION (officielle)
Il existe en France, un ministère de la défense qui inclut dans le champ de ses activités tout à fait officiellement "la désinformation" (voir le livre de Giraud, ministre de la défense)
Une "désinformation" technique et structurée qui s'apparente à une stratégie de combat et qui est l'oeuvre des services secrets. Pour celle-ci rien n'est laissé au hasard. La manipulation ponctuelle et calculée d'une opinion publique pour atteindre un but précis (la raison d'état) fait partie de leur travail. Ces spécialistes en désinformation sont là pour manoeuvrer l'opinion publique quand il y a renversements des alliances, pour préparer l'opinion publique à des interventions extérieures etc
Ex : demain la France, (par décision présidentielle ou gouvernementale) décide de privilégier son alliance avec un état plutôt qu'un autre, il faut que la presse suive. C'est le travail des services secrets.
DESINFORMATION (Qui contrôle les médias )
Il suffit d'acheter le WHO'S WHO pour comprendre que beaucoup de ceux qui sont aux commandes de l'information et de la culture aujourd'hui ne sont pas des hommes et des femmes issus du métier mais qu'ils sortent de plus en plus du moule étatique et ethnocentrique des hautes écoles ou bien ont fait un tour par les affaires étrangères, les colonies, le service public. On peut donc supposer qu'ils appréhendent l'information et la culture à partir d'un point de vue stratégique en fonction de l'intérêt de l'Etat, c'est-à-dire de l'ethnie dominante.
DESINFORMATION (qui décide des programmes?)
Une question importante : les programmes avec les idéologies et discours qu'ils véhiculent, est-ce le public qui les demande, les choisit, ou lui sont-ils imposés ? et dans ce cas par qui ? le pouvoir politique en place ? des pouvoirs occultes ? les sondages? l'audimat?
Je répondrai ceci : que d'une part le public (ethnocentrique malgré lui) veut que son ethnie et les valeurs de sa culture au pouvoir triomphent. Il réclame donc une information et des programmes qui vont dans ce sens. D'autre part il veut aussi qu'on ne lui cache pas la vérité et réclame plus de "pour ou contre", plus d'informations, plus de débats.
En fait aujourd'hui le public n'a pas peur de la vérité même si elle heurte ses intérêts. Ainsi, croire que la désinformation est obligatoire est faux. La raison d'état s'en sortirait mieux en traitant le public en adulte.
DESINFORMATION (reconnaissance officiele)
D'une part on nie son existence et d'autre part on reconnaît la réalité des campagnes de presse, (de la désinformation officielle) on reconnaît aussi la responsabilité des directeurs de médias, qu'on dit soucieux d'axer plus sur tel ou tel aspect de la culture (francophonie), des quotas etc… que sur tel autre aspect.
DESINFORMATION (sources )
La désinformation trouve ses sources dans l'inconscient du peuple, ou plutôt dans l'épicentre de la majorité silencieuse qui, craignant pour sa survie, réclame une interprêtation flatteuse de la réalité même si cette histoire n'est pas conforme à la réalité.
DESINFORMATION 1989, (les 48h pour la miopathie)
J 'ai horreur de ces foires à la charité médiatique organisées comme des spectacles de cirque. Ils me révoltent, me donnent une impression de truquage. Ils ont un ton de fausse excitation. C'est un spectacle macabre et dégoûtant qui joue sur les cordes du coeur et l'affectivité.
Il y a là manipulation de l'opinion publique, un exercice de propagande qui donne froid dans le dos quand on pense à ce que les médias peuvent faire. Et si demain ils décidaient de mettre le paquet et de faire la même chose contre les homosexuels ou pour l'euthanasie…
DESINFORMATION ( qui s'en rend compte ?) (1990)
Les sondages montrent que la confiance en l'information (tous médias confondus) est en baisse permanente depuis cinq ans en France comme aux USA (IFOP). Alors qui se rend compte de la désinformation ?
D'abord ceux que l'information intéresse en premier lieu (concernés par le sujet). Ainsi, si les infirmières font une manifestation à Paris dans les rues et que la télé ne passe pas les images, elles se diront : "tu as vu, ils nous ont coupés" "ils" étant le pouvoir. Idem pour les gendarmes, idem pour les Arméniens, les communistes, la communauté Israëlite. Tous ces intéressés directs repèrent vite toute désinformation et manipulation qui les concernent. Par contre, si le sujet ne les concerne pas, ils avalent l'information sans même se dire "puisque nous, nous étions manipulés, peut-être qu'on nous raconte le même mensonge". C'est aussi : "l'explication est simple : l'information va dans leur sens, il n'y a donc pas de raison d'en douter".
Une seconde catégorie qui va s'apercevoir qu'elle est désinformée est celle qui s'intéresse vraiment à l'information et qui s'informe aussi ailleurs.
DESINFORMATION (dans la circulation de l'information)
Question : Quel jugement portez-vous sur la circulation de l'information ?
Réponse : L'information est presque toujours aux mains du pouvoir. Or, tous les pouvoirs étant centralisateurs et ethnocentriques, aucun d'eux n'est prêt à donner la parole aux ethnies minoritaires. Mais ce refus prend des formes différentes d'un pays à l'autre. En URSS, c'est la censure, en France et aux USA, malgré l'apparente liberté d'expression, les médias sont sévèrement contrôlés et infiltrés par la CSA, par le système des nominations des directeurs etc. Même lorsque les minorités veulent prendre en charge la diffusion de leur information, sans utiliser le service public auquel elles ont pourtant droit, il s'avère que les circuits de distribution et les moyens d'une diffusion efficace leur échappent.
DESINFORMATION ECONOMIQUE
Désinformation concernant la véritable situation de l'économie mondiale quand on omet de dire que vingt pays occidentaux font consciemment tout ce qui est en leur pouvoir pour affamer le tiers-monde, tout en abreuvant l'opinion publique d'un discours dans lequel ils font croire le contraire ; désinformation complète sur le pouvoir des 200 multinationales mondiales appuyées par leurs Etats respectifs qui agissent à leur guise pour faire la pluie et le beau temps dans le tiers-monde.
DESINFORMATION (et conscience professionelle)1988
J'entendais hier sur la Cinquième chaîne, J.C. Bourret parler à propos de l'honnêteté de l'information, de "conscience professionnelle". Que veut dire "conscience professionnelle" ? Si on embauchait 50 bretons, basques ou corses fiers de l'être, à la télé française ils passeraient, de temps à autre, en toute conscience professionnelle, des chansons de leurs territoires
Donc, dans la mesure où l'on refuse d'embaucher des responsables ayant l'accent du Sud et qu'on choisit des programmateurs et des directeurs appartenant et défendant uniquement l'ethnie francaise, il est clair qu'en toute conscience et sans pression spécifique le résultat sera quand même d'éliminer les cultures minoritaires. La preuve : pas une chanson corse, basque, occitane bretonne, catalane à la télé. Aux USA les médias sont tenues par la loi de respecter un quota ethnique. Ce n'est pas le cas en France et c'est regrettable.
DESINFORMATION ET DEBAT
La seule manière de vérifier si l'information sur un sujet circule librement, est qu'il y ait un débat public en présence des véritables tenants du contre et du pour, ainsi que l'institution d'un "droit de réponse" automatique à chaque fois que les médias, presse ou télé, affirment un fait ou un point de vue, y compris pour des situations de politique internationale où il est question de raison d'état.
Y-a-t-il jamais eu un vrai débat sur le Tchad, sur la Corse, sur le Pays Basque, ou sur la Kanakie ? Non. J'entends par débat : donner la parole à l'autre - par exemple, le FLNC doit avoir la parole si on veut discuter de la Corse.
DESINFORMATION ET INFORMATION
Nous assistons aujourd'hui à une dictature de l'information de l'occident sur 90% de la surface du globe et surtout sur le tiers monde, dictature en grande partie due au fait que la majeure partie de la technologie (moyens de communication) donc de l'information ainsi que la totalité des agences de presses sont aux mains de l'Occident.
DESINFORMATION ET REVISIONISME
Il existe aujourd'hui des historiens qui prétendent que sur certains points l'histoire qu'on enseigne est fausse.
Sur ce sujet précis, je crois que toute affirmation, toute remise en question de l'histoire, même si elle est fausse et peut-être prouvée fausse, a le droit de s'exprimer dans la mesure où il y a un débat honnête avec argumentation et contre argumentation. C'est de ce débat et seulement de ce débat que peut sortir une légitimité historique.
Interdire le débat laisserait croire qu'on en a peur et ouvrirait le champ à davantage de doute.
DESINFORMATION ET SERVICES SECRETS
Qu'un état possède des services secrets dans le but de s'informer des intentions des autres états envers lui, pour se protéger d'espions étrangers, pour se prémunir contre des attentats, c'est normal.
Par contre, lorsque sous prétexte de recueillir des informations, ces mêmes services secrets infiltrent et interviennent dans la vie sociale de la nation, médias compris, ils deviennent nuisibles.
C'est l'histoire des robots créés pour une tâche spécifique de recherche d'informations et qui, petit à petit, outrepassent leur mission au point de vouloir règlementer la vie des citoyens.
Ainsi lorsque les services secrets interviennent pour neutraliser des chanteurs autonomistes, c'est négatif non seulement pour l'ethnie minoritaire en lutte mais pour l'ensemble du tissu social de la nation. Entre s'informer ou chercher à transformer une situation, il y des pas à ne pas franchir.
DESINFORMATION ET TIERS MONDE
Certains états du tiers monde réclament un nouvel ordre de l'information en récusant le droit des grandes agences de presse occidentales à s'inplanter sur leur territoire. (Reuter, Tass, Havas etc). Je ne les condamne pas. Réfléchissons un peu : si le Tiers monde ouvrait demain ses frontières à une liberté totale de la presse et permettait à quiconque de créer et d'imprimer des journaux, très vite, à cause du système libéral qui veut que seules les entreprises rentables survivent, 99 % de la presse se trouverait aussitôt sous contrôle occidental. Ce qui aurait pour effet une désinformation culturelle de fond car les agences occidentales étant culturellement ethnocentriques, c'est-à-dire aveugles à la culture de l'autre, le résultat serait une accentuation de l'acculturation de ces peuples.
Le débat n'est donc pas, comme on voudrait nous le faire croire, celui de la liberté de la presse.
C'est un fait que dans certains pays du tiers monde n'importe qui ne peut pas imprimer et écrire ce qu'il veut. D'accord c'est regrettable et condamnable mais la réponse est dans la création d'agences de presse locales et non pas dans le monopole des agences de presse occidentales.
DESINFORMATION MECANISME (Télé)
Quand l'information tombe sur le télescripteur, le journaliste qui sait ce que veut son directeur, la trie, la manipule et la passe seulement après. Le directeur, qui sait ce que son ministre veut, acquiesce. Le ministre, qui sait ce que le président veut, vérifie et acquiesce. Le président, qui sait ce que veut l'ethnie dominante française, acquiesce. Résultat : la désinformation coule comme de l'eau d'un robinet.
La manipulation concernera la décision du passage ou pas de l'information, de la place du passage (en fin, au début ou en milieu de bulletin) du ton sur lequel elle sera annoncée, du choix des adjectifs et superlatifs pour la décrire, du choix des sujets de remplacement.
Les défenseurs de la désinformation disent qu'il s'agit d'un mécanisme démocratique, dans la mesure où le peuple élit le président et les députés et que ceux-ci nomment les directeurs de l'information qui à leur tour nomment les journalistes qui décident du passage des sujets,. C'est faux car :
1) le vote à la majorité ne prend pas en compte la réalité des minorités
2) en tout état de cause il vaut mieux une information avec doute, débat et pluralité d'opinions qu'une information unie, directionelle.
DESINFORMATION UNIVERSITAIRE
envers certains mots clefs, pour lesquels on évite toute définition ou recherche de définition ; ainsi les mots "peuple" et "culture" dont on ignore toujours la véritable signification que la pratique et les attitudes réelles contredisent.
DIALECTE
Ce qui différencie une langue d'un dialecte, c'est qu'entre deux dialectes il y a inter-compréhension, ce qui n'est pas le cas entre deux langues. Une langue est un système linguistique individualisé avec un mode qui lui est propre. On a beau connaître tout le vocabulaire français, si on ne connaît pas le code avec lequel il fonctionne, on ne connaît pas le français. Une langue a un code et ses dialectes ont le même code.
DIASPORAS
Les courants migratoires, contrairement à ce qu'on pourrait supposer, renforcent souvent l'ethnie-mère c'est-à-dire que les colonies chinoises en Malaisie et à San Francisco renforcent l'ethnie chinoise en Chine, et les Irlandais d'Amérique, bien qu'ayant quitté leur patrie à cause de l'oppression britannique ou de la famine, renforcent aujourd'hui la puissance de l'ethnie Irlandaise dans le monde.
DIFFERENTOLOGIE
Il y a la psychologie différentielle, la génétique différentielle, la sociologie différentielle, l'anthropologie différentielle, et il n'existe aucune science ayant pour objet l'étude globale des mécanismes du changement chez l'homme avec leurs inter-relations, et intégrant un inventaire évolutif de ces différences. Par exemple, l'alimentation en lait des Américains a-t-elle provoqué pour l'ethnie anglo-saxonne un début de différenciation ? Comment se passe le contact de la musique rock avec les cultures traditionnelles ? Ces questions mettent en jeu plusieurs paramètres. On pourrait demander à la "différentologie" de les étudier.
DOUBLE NATIONALITE
La mutiplication du phénomène de la double nationalité est une hypothèse intéressante : la double nationalité est une arme à double tranchant. Si la France pousse les Québécois à réclamer la double nationalité, il y aura la possibilité pour les alsaciens, les corses, les catalans et les basques de faire de même.
On trouvera alors des régions en train de changer en douceur d'épicentre ; cette solution est donc bonne sauf bien sûr pour les ethnies sans mère patrie telle l'occitanie.
DROGUE
On l'ignore souvent mais de nombreux mouvements de libération nationaux luttent pour défendre la jeunesse de leur population de l'emprise de la drogue ex : les Black Panthers, le F.N.L.C. etc
DROITS DE L'HOMME (1988)
Monsieur Lionel Jospin propose de créer aux examens une épreuve concernant les droits de l'homme. Il eut été préférable qu'il se proposât de pratiquer les droits de l'homme en acceptant que l'Occitan, le Basque et le Breton puissent être enseignés sur leurs territoires respectifs.
GUERRE DU GOLFE ET DESINFORMATION A LA TELE
L'effet de loupe : parler une heure des deux morts français
et trois minutes de 100.000 morts irakiens.
JE NE DOUTE PAS
Je ne doute pas de l'existence des peuples et des cultures
Je ne doute pas de leur réalité et de leur dynamisme.
Je ne doute pas qu'un monde multiculturel soit positif
Je ne doute pas qu'un peuple, une culture opprimés aient le droit de lutter pour leur indépendance
Je ne doute pas que la langue soit l'indice principal définissant un peuple
Je doute par contre parfois du shéma ethniste Fontanien que je trouve trop rigide parcequ'il ne prend pas en considération
des circonstances nouvelles telles les communautés dans les mégapoles par exemple.
LA DEMOCRATIE
Supposons un Etat de dix millions d'habitants dont sept millions appartenant à l'ethnie dominante, et trois millions à deux ethnies minoritaires. Les sept millions sont à l'aise, on enseigne leur langue, on autorise leurs associations, et on défend, sur le plan international, leur culture et leur expansion économique. Pour ces sept millions d'habitants, tout va bien ils diront : nous sommes en démocratie, il y a des élections libres c'est la démocratie qui dit que la majorité décide alors tout va bien.
Par contre, pour les tenants des minorités à qui on refuse le parler de leur langue, dont les associations sont contrôlées par la police et le territoire transformé en réserve pour touristes, ils peuvent affirmer à juste titre, qu'ils ne sont pas en démocratie puisqu'ils ne peuvent pas contrôler leur propre destin.
En ce qui concerne ces minorités ethniques, le vote à la proportionelle est donc préférable au vote majoritaire car c'est leur seule chance d'être représentées au Parlement.
Pour qu'il y ait démocratie, il faut qu'il y ait certaines conditions, dont liberté de la presse et des médias, la possibilité de s'exprimer et de s'associer, de présenter des candidats etc.
Ces conditions, dans les soi-disant démocraties occidentales, existent rarement pour les minorités linguitiques
Le pouvoir de l'ethnie dominante, contrôle l'information et ses services secrets infiltrent noyautent et paralysent la libre expression des mouvements minoritaires (voir dossier désinformation)
Actellement nous allons vers une société en forme de trompe-l'oeil : un "Canada dry" qui ressemble à de la démocratie, qui a les apparences de la démocratie, mais qui n'est pas de la démocratie.
LA DIVERSIFICATION
Le sens de l'histoire de l'espèce humaine est dans l'accentuation de la diversité de ses composantes et non pas dans leur unification. La raison en est simple : pour survivre, il a fallu à l'espèce humaine changer et s'adapter, marquer sa différence face à des environnements différents. Je ne vois pas pourquoi aujourd'hui il en serait autrement et pourquoi, par exemple, le Buchman et l'Esquimau auraient intérêt à se ressembler et à parler la même langue.pour survivre
LA DIVERSITE
Cette recherche de ce qui est universel dans toute les cultures démontre que ce qui est universel, c'est justement la diversité.
LES AUTRES DYNAMIQUES
Le monde est mû par des dynamiques diverses. Le courant ethniste ne représente qu'une de ces dynamiques parmi plusieurs autres (sexuelles, économiques, etc). La vision ethniste souligne qu'il ne faut pas occulter une dynamique au profit d'une autre. Les différentes dynamiques interfèrent ou se succèdent mais ne se contredisent pas. On peut être opprimé en tant que femme, en tant qu'enfant et en tant que Berbère, aucune de ces oppressions n'annulant les autres. Il faut les combattre toutes.
LES DROITS DE L'HOMME (1988)
Les droits de l'homme sont devenus la nouvelle tarte à la crème du ministère de la propagande et de la culture de l'ethnie Française. J'ai l'impression qu'avec cette campagne on est en train d'assister à une véritable escroquerie où il est surtout question de vendre au public un produit qui n'existe pas. Ce thème véhicule aujourd'hui beaucoup d'hypocrisie. Certains Etats, dont la France et les USA, s'en servent comme arme de propagande. Que la France veuille se faire passer pour le pays des droits de l'homme, frise l'humour. En réalité il n'y a pas un état au monde et surtout aucune des grandes puissances qui puisse avoir, sur le sujet des droits de l'homme, la conscience tranquille.
Quels droits de l'homme ? Droits des individus appartenant à des minorités de s'exprimer dans leur langue, de se sentir solidaires de leur culture, de leur identité, de leur droit d'être maîtres de leur destin ?
Non aucun état au monde ne respecte ces droits.
Je dis qu'il est nécessaire que chaque état, chaque peuple commence par balayer devant sa porte avant de vouloir gargariser les autres d'une morale des droits de l'homme ; d'accord pour protester contre ce qui se passe au Chili, au Burundi ou en Lybie, mais de grâce qu'on commence à reconnaître qu'il y a des problèmes de culture en Corse, au pays Basque, en Bretagne, en Occitanie !
Le pouvoir Français a déclaré à plusieurs occasions être contre la politique dite pluriculturelle de ses minorités territoriales et pour une politique d'assimilation et d'intégration, ce qui signifie que les Basques, les Kanaks, les Corses etc doivent oublier leur culture, leur langue et s'intégrer à la culture française.
Une telle attitude est incompatible avec la charte les droits de l'homme car dans cette charte, il est dit que tout homme a le droit à sa culture et sa langue maternelle.
En conséquence, L'image que je me fais d'un ministère des droits de l'homme est tout autre que celle que l'on nous propose aujourd'hui, qui me semble elle, plus proche d'un ministère de la propagande.
LA FRANCE PAYS DES DROITS DE L'HOMME ?
La France a tué Machoro
La France a expulsé les Basques
La France a torturé en Algérie
La France a fait sauter Greenpeace
La France quatrième vendeur d'armes du monde
La France des pots de vins et des pressions en Afrique ?
LIMITE DU DROIT A LA DIFFERENCE
Tout jugement de coutumes est du seul ressort de l'ethnie qui possède ces coutumes ; une autre ethnie ne peut s'ériger en juge en interposant ses critères.
Ceci étant, bien qu'aucune culture n'ait le droit d'intervenir dans un problème ou dans les coutumes d'une ehnie, tout individu au monde, peut, dans le cadre des droits de l'homme et de sa propre liberté d'expression, agir démocratiquement contre les différentes formes d'oppression de l'homme sur l'homme.